Kima Ventures, le fonds d’investissement de Xavier Niel, vient de créer un club de financement au sein d’Angelsquare, la plateforme dédiée aux business angels français.
Un business angel est une personne physique ayant déjà réussi dans les nouvelles technologies et qui investit, à titre personnel, de l’argent dans une jeune société, souvent une start-up. Kima Ventures est le fonds de financement de start-up créé par Xavier Niel, particulièrement reconnu pour ses choix judicieux.
Angelsquare est une plateforme créée en 2016 qui regroupe une communauté de 500 business angels français, ouverte aux offres de jeunes entreprises ayant besoin de financement. Depuis sa création, la plateforme a permis la mise en place de plus de 50 opérations de financement, pour un total de 33 millions d’euros.
Offre d’investissement en exclusivité
Voici quelques jours Angelsquare et Kima Ventures ont décidé de s’associer pour créer un club d’investissement : dès que le fonds de Xavier Niel trouvera un projet qui lui semble digne d’intérêt, il pourra proposer aux business angels membres de son club d’y investir en exclusivité, à des conditions négociées au préalable.
Du coté du fonds d’investissement, ce club permet de gagner du temps et de faire, très rapidement, un tour de table avec des investisseurs individuels potentiels : « Nous sommes le catalyseur et ils nous accompagnent. » explique Jean de la Rochebrochard, associé chez Kima Ventures.
Kima Ventures, gage de qualité
Du coté des business angels, ce club est l’assurance de financer des start-up sélectionnées par un fonds reconnu et réputé pour ses choix.
Angelsquare a mis en place cinq autres clubs de ce type depuis le début de l’année, portés, non par un fonds d’investissement, mais par un entrepreneur reconnu et habitué à investir dans la French Tech – Thierry de Passemar (iFrance et Meetic), Damien Guermonprez (Lemonway), Michel de Guilhermier (Day One), Jean-David Benichou (i-Média) et Eduardo Ronzano (Keldoc). Pour chacun de ces clubs, si le porteur décide de faire participer ses business angels à un investissement à, il doit leur proposer au moins 35% du montant total.
Les business angels ayant une part de plus en plus conséquente dans le financement des start-up françaises, cet accord est une excellente nouvelle pour tous les porteurs de projets innovants.