Ils ont attendu jusqu’à une semaine de l’événement, mais ça y est, les deux géants du net à la plus grande visibilité, Google et Facebook, participeront bien à la journée d’action du 12 juillet en faveur de la neutralité du net. Une bataille qui s’annonce longue mais dont l’issue est capitale pour l’avenir d’Internet.
Mieux vaut tard que jamais. Il a fallu attendre le 7 juillet, soit cinq jours avant l’échéance, pour que Google et Facebook annoncent leur participation à la journée d’action pour la neutralité du net du 12 juillet. Alors que la FCC (Federal Communications Commission), l’autorité de contrôle des telecoms américains, a décidé, le 18 mai, de supprimer la neutralité du web, ouvrant la porte à un Internet à plusieurs vitesses, les défenseurs du principe de neutralité du réseau ont décidé d’agir pour obtenir un soutien le plus massif possible des internautes américains.
Un soutien populaire indispensable pour sauver la neutralité du net
Car avant l’adoption définitive du texte, des amendements, assoupissement, voire une suppression complète du texte sont possibles – et pour cela, un soutien populaire et une mise sous pression de la FCC est nécessaire. C’est le but de la manifestation du 12 juillet : qu’un maximum d’Américains écrivent à la FCC pour lui demander de conserver ce principe de neutralité du réseau.
Le soutien des géants du net est en cela capital, et dans un premier temps seuls Amazon et Twitter avaient confirmé leur participation, limitant de fait l’audience de cette action.
Google et Facebook manifesteront, mais comment ?
Mais finalement Google et Facebook ont annoncé qu’ils rejoindraient bien le mouvement. Le mode opératoire n’a pas été précisé par les deux géants du net, alors que c’est un enjeu majeur : une demande de mobilisation sur les pages d’accueil des deux sites assurerait au message une visibilité sans commune mesure avec l’impact de l’ensemble des sites qui ont confirmé leur implication.
Google et Facebook iront-ils jusque là ou s’en tiendront-ils à une position plus modérée pour rester dans les petits papiers des fournisseurs d’accès à Internet et de la FCC ? Il faudra probablement attendre demain pour le savoir.