Une enquête qu’IBM vient de publier confirme que les PDG, tout secteurs confondus, sont convaincus que l’Intelligence Artificielle aura une place centrale dans le futur développement de leur business. Une réponse encourageante pour IBM, qui mise gros sur ce secteur.
Près des trois-quarts (73%) des 6 000 PDG interrogés affirment que l’Intelligence Artificielle (IA) jouera « un rôle clé » dans le futur de leur business. C’est le principal enseignement de l’étude publiée la semaine dernière par IBM. Conséquemment, ils sont plus de 50% à affirmer vouloir appliquer et utiliser ces technologies avant 2019.
Un patron sur deux veut se servir de l’IA avant 2019
Les perspectives semblent en effet larges et potentiellement rentables, particulièrement dans trois secteurs clés. Le premier est celui où l’IA a fait le plus largement ses preuves, à savoir l’informatique : des solutions IA permettent à des logiciels de s’améliorer d’eux-mêmes, en fonction des résultats obtenus et des besoins de l’utilisateur, adaptant et personnalisant l’outil en fonction de son utilisation.
L’IA adaptée à l’informatique, la vente et la sécurité
Les deux autres secteurs plébiscités sont la vente, où l’IA peut considérablement améliorer le traitement des données des clients et prospects, et ainsi optimiser les comptes client et les techniques de vente, et la sécurité, où l’information cognitive promet une accélération de la détection des menaces et des fraudes.
Cette technologie est d’ailleurs vitale pour IBM, qui a investi largement dans son IA Watson, pour être à la pointe de cette technologie et devancer ses concurrents quand elle parviendrait à maturité.
Des investissements rentables ?
En moyenne, les PDG interrogés estiment les rendements que promettent les solutions IA à environ 15% – un chiffre à prendre avec d’infinies précautions, mais qui prouve, néanmoins, la confiance accordés aux décideurs à l’avenir de ces technologies.
La confiance étant la mère de l’action et de l’investissement, on peut supposer que les services de recherche et développement spécialisés dans l’information cognitive ne devraient pas manquer de travail dans les années à venir…