L’accélérateur de start-up Axeleo vient d’annoncer la création d’un fonds d’investissement institutionnel, qui sera réservé aux start-up incubées par l’entreprise. Soutenu par la BPI, des banques et des entrepreneurs, ce fonds démarrera avec une capacité de 25 millions d’euros, qui devrait monter à 50 millions dans l’année qui vient.
Axeleo est un incubateur de start-up de la région Auvergne-Rhônes-Alpes, créé en 2013, à l’efficacité reconnue. Il vient de doubler son activité d’un fonds d’investissement, baptisé Axeleo Capital I, qui prendra la forme d’un FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement), avec un ticket allant de 100 000 à 2,5 millions d’euros.
Soutenus par la BPI et des banques de premier plan
Axeleo Capital I est soutenu par French Tech Accélération, un fonds détenu par la BPI et qui avait déjà investi 2,5 millions d’euros dans l’incubateur Alexeo. Des entrepreneurs, la Région Auvergne-Rhônes-Alpes, ainsi que des banques comme la Crédit Agricole, la BNP ou la Caisse d’Epargne, supportent également le nouveau venu.
Disposant pour démarrer d’une surface d’investissement de 25 millions d’euros, il ambitionne de le porter à 50 millions d’euros dans les douze mois qui viennent. Il investira systématiquement à coté d’autres fonds.
Un fonds réservé aux start-up déjà accélérée par Axeleo
« Les start-up ciblées par ce fonds proviendront exclusivement de notre accélérateur », détaille Eric Burdier, co-fondateur de l’accélérateur Alexeo et président d’Axeleo Capital I.
Axeleo Capital I compte déjà trois start-up dans son portefeuille, toutes issues d’Alexeo : Happydelics, spécialiste des sondages sur mobile, Onfocus, un optimisateur d’inventaires publicitaires pour les médias numériques et Yogosha, une plate-forme de bug bounty (système récompensant les personnes qui reportent des bugs, notamment les vulnérabilités et exploits), pour les responsables sécurité.
Les start-up accélérées par Axeleo sont centrées sur le B2B, et plus particulièrement le big data, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets ou encore la cybersécurité.