A moins d’une semaine de l’ouverture du Consumer Electronic Show (CES) à Las Vegas, la French Tech compte se tailler une part de lion dans la grand messe annuelle des nouvelles technologies. Avec, en ligne de mire, présentation des nouveautés, prises de contact et recherche de financements.
Le CES ouvrira ses portes le 9 janvier 2017 à Las Vegas, pour ce qui demeure la première réunion mondiale des technologies numériques. 320 start-up française ont prévu de faire le déplacement, ce qui fait de la French Tech le deuxième contingent derrière les Etats-Unis ! Elles sont déjà toutes sur place, une semaine avant, peaufinant leurs présentations et leur plan de communication.
Un accélérateur de trajectoire pour les jeunes pousses
Car une venue au CES est à la fois un pari et un investissement lourd. Pour une start-up prêtes, avec un outil ou un produit fini, convaincant et innovant, une venue à Las Vegas peut devenir le début d’une success story, en marquant les esprits des observateurs, des journalistes et des grands groupes – prélude à des développements internationaux et de futures levées de fonds. La plupart des licornes actuelles ont démarré leur croissance par une présentation réussie au CES.
En la matière, certaines start-up françaises sont assurées d’une forte visibilité, notamment deux lauréats déjà connus des « Best of Innovation Award », Blue Frog Robotics et son robot compagnon Buddy et Lancey Energy Storage et son 1er radiateur électrique intelligent avec batterie intégrée.
Mieux vaut être prêt, vus les coûts engendrés par une visite à Las Vegas !
Mais cette opportunité a un coût d’importance : entre les billets d’avion, la location du stand, l’hébergement, le transport du matériel, les outils de communication, la facture grimpe. Vite. Et fort. 10 000 euros semble être un minimum, mais qui est très souvent largement dépassé. Pour une jeune pousse aux reins peu solides, mettre autant d’argent sur la table présente un risque.
Si le produit ou sa présentation ne sont pas prêts, la start-up peut se noyer dans l’anonymat d’un salon démesuré et n’obtenir aucune visibilité et aucun retour sur un investissement conséquent. Reste que de plus en plus de jeunes pousses françaises prennent ce risque : elles n’étaient que 66 à faire le déplacement à Las Vegas en 2015, 5 fois moins que cette année.