Le cloud computing continue de s’imposer comme la norme en matière de stockage de données : le secteur a progressé de 24% sur 2017, pour atteindre les 180 milliards de dollars. Le marché des services de cloud dépasse désormais celui du matériel et des logiciels.
« Nous avons constaté que 2015 était l’année où le cloud est devenu un outil courant, et 2016 comme l’année où le cloud a commencé à dominer de nombreux segments du marché informatique. En 2017, le cloud est la nouvelle norme » expose John Dinsdale, directeur de recherche chez Synergy Research Group.
Le cloud est « la nouvelle norme »
Le cabinet vient de publier les résultats du cloud sur la période octobre 2016 – septembre 2017 : le chiffre d’affaire des fournisseurs de cloud atteint les 180 milliards de dollars, en progression de 24%. Cette somme se répartit ainsi : 100 milliards pour la vente de services de cloud computing et le SaaS, 80 milliards pour les dépenses matériel et logiciel pour construire des infrastructures.
Depuis 2016, le premier poste a dépassé le second en terme de chiffre d’affaire, c’est une tendance lourde qui se renforce : en 2017 les services cloud ont progressé trois fois plus que les dépenses matériel et logiciel.
Le cloud s’est définitivement imposé comme un composant essentiel des solutions de stockage, de restauration et d’archivage des entreprises : seules 18% d’entre elles ne l’utilisent pas. Pour autant, le stockage onpremise est encore très loin d’être obsolète : moins de 10% des entreprises hébergent plus de 75% de leur capacité de stockage sur le cloud.
Des taux de croissance assurés sur au moins cinq ans
Pour autant, la sécurité n’est plus ressentie comme un frein à l’utilisation du cloud, puisqu’elle est désormais jugée comme un des atouts de cette technique de stockage.
« Les technologies de Cloud génèrent désormais des revenus massifs pour les fournisseurs de services cloud et les fournisseurs de technologies, et nous prévoyons que les taux de croissance actuels du marché ne diminueront que lentement au cours des cinq prochaines années » complète John Dinsdale.
De quoi assurer que la guerre du cloud, où Amazon domine encore largement Microsoft, Google ou IBM, n’est pas prête de s’arrêter !