Le rapprochement entre Alexa et Cortana, les deux assistants personnels des géants du net Amazon et Microsoft, entre dans une phase cruciale : les deux entreprises ont lancé une préversion de la plateforme permettant aux deux assistants de cohabiter, que ce soit dans les enceintes connectées ou sur les PC.
L’intégration croisée d’Alexa et de Cortana se poursuit : une préversion de la plateforme hybride permettant d’utiliser l’un ou l’autre des assistants est d’ors et déjà disponible aux Etats-Unis. Elle peut être installée sur les enceintes connectées Echo (Amazon) et Invoke (Harman Kardon, développée en partenariat avec Microsoft) et sur tous les terminaux tournant sous Windows 10.
Une plateforme pour bénéficier des avantages des deux assistants
Dans la pratique, tout utilisateur de cette plateforme pourra bénéficier des avantages et, surtout, des exclusivités de chacun de ces assistants. Il pourra utiliser Cortana pour envoyer des mails via Outlook puis Alexa pour faire des achats sur Amazon ; Cortana lui permettra de naviguer plus efficacement sur LinkedIn par exemple, quand Alexa pilotera plus efficacement, avec ses multiples partenariats, ses objets connectés. Et ce, qu’il utilise la plateforme depuis un PC, une tablette ou une enceinte connectée.
Cette étape est fondamentale pour les deux entreprises, pour valider la pertinence de choix technologique et, surtout, sa praticité. Il s’agira ensuite de passer à l’étape suivante, déjà programmée : étendre cette intégration à iOS et Android.
S’imposer sur les PC et les enceintes, avant de s’étendre aux smartphones
Car c’est bien l’enjeu crucial de cette union des deux assistants : imposer leur plateforme sur les secteurs des PC et des enceintes connectées, dominés largement respectivement par Microsoft et Amazon. Ces deux secteurs sont ceux où l’utilisation d’un assistant vocal est la plus « naturelle », correspondant pleinement à leur état technologique.
Il sera temps, ensuite, de convaincre les utilisateurs s’étant habitués à Alexa et Cortana de les installer sur leur smartphone, un secteur où ni Microsoft ni Amazon n’ont réussi à percer. Le tout avant que Google ou Apple n’imposent leur propre assistant comme incontournable…