Annoncé voici un an 1 an et demi, l’outil de géolocalisation de Qwant (le moteur de recherche français respectueux des données personnelles) est désormais disponible dans sa version alpha. Un futur concurrent pour Google Map ? On le souhaite.
Qwant continue son offensive sur les chasses gardées de Google. Le moteur de recherche français table sur son respect des données pour s’imposer progressivement en France et dans le monde. Il a ainsi déjà été adopté par la Mairie de Paris ou l’Assemblée Nationale.
Proposer une alternative au très intrusif Google Maps
Parallèlement au moteur de recherche en lui-même, la société éditrice de Qwant développe des outils connexes, à la façon de Google. L’idée : proposer la même chose que le géant californien, mais avec une garantie qu’aucune donnée ne sera collectée. Les noms sont donc, volontairement, les mêmes que les services de Google : Qwant Pay, Qwant Mail, Qwant Music ou Qwant Maps.
C’est ce dernier service qui se retrouve, à nouveau, sous les projecteurs. En mai 2017, durant le salon Vivatech, les équipes de Qwant annonçaient leur volonté de développer un outil de géolocalisation respectueux de la vie privée. Soit l’exact opposé de Google Maps – plus intrusifs, tu meurs !
Des premiers tests plutôt concluants
Après un an et demi de développement, la version alpha de Qwant Maps est disponible. Il s’appuie sur le projet OpenStreetMap, une base de données cartographiques livrées par des utilisateurs volontaires – et pas collectées de manière automatisée comme Google Map.
Qwant Maps ne propose pour l’heure qu’un service de géolocalisation, l’option itinéraire n’est pas encore disponible. Mais l’ergonomie est bonne, la précision et la rapidité de la géolocalisation sont impressionnant pour une version alpha.
Il reste évidemment beaucoup de chemin à parcourir, et Qwant n’atteindra jamais le niveau de précision de Google Maps – c’est impossible en respectant la vie privée. Dès qu’il sera finalisé, Qwant Maprs intégrera le navigateur, exactement comme Google Maps. Une étape de plus dans la « dégooglisation » d’Internet !