Le ministère de l’Economie et des Finances vient de lancer une consultation sur les projets blockchain en France. Ouvert à tous les types d’applications, émanant de tous les types d’acteurs, ce questionnaire vise à dresser un panorama de cette technologie en France, pour déceler les éventuels freins à son développement.
La France croit dans la blockchain. Et, pour soutenir l’essor de cette technologie dans l’écosystème français, le gouvernement voudrait faire un état des lieux des projets blockchain dans l’Hexagone. Pour ce faire, le Ministère de l’Economie et des Finances a mis en ligne, le 11 février 2019, une consultation, qui prendra fin le 4 mars.
Présentation du projet blockchain et réflexion sur les freins limitant son essor
Ce questionnaire est ouvert aux projets de grands groupes et de start-up, mais aussi aux applications pour le service public, les associations, la recherche ou les ONG. En quelques questions, les répondants devront dresser les grandes lignes de leur projet blockchain. Secteur d’activité, blockchain publique, privée ou de consortium, niveau de maturité, financements obtenus (et, le cas échéant, leurs origines), partenaires éventuels.
La consultation s’achève par une double question-clé : « Quels sont les obstacles qui freinent la mise en œuvre / limitent le potentiel de votre projet ? » et « Quelles sont les mesures qui pourraient selon vous renforcer l’attractivité de la France pour les projets fondés sur la blockchain ? ».
« Des opportunités d’usages innovants » en France
Le gouvernement ne cache pas que ce questionnaire vise avant tout à identifier les obstacles récurrents ou liés à l’état de l’écosystème, qui peuvent gêner le développement de cette technologie.
La France dispose en effet d’un réel savoir-faire en matière de blockchain, et le ministère est conscient que ces technologies « recèlent des opportunités d’usages innovants, tant au plan économique que financier ou social, en particulier en matière de sécurisation de transactions et de traçabilité ». Autant de raisons de ne pas rater le train de la blockchain.