Le dernier supercalculateur d’IBM, installé au Rensselaer Polytechnic Institute de New York, s’est classé directement au 24ème rang des ordinateurs les plus puissants du monde. Sa fonction ? Optimiser la conception de nouveaux ordinateurs dédiés à l’IA.
Certes, AiMOS est encore loin de Summit et Sierra, les deux monstres qui dominent le Top 500, cette liste biannuelle qui classe les systèmes informatiques non distribués les plus puissants au monde. Ces deux supercalculateurs, construits par IBM, sont utilisés par le ministère américain de l’énergie.
AiMOS : une entrée fracassante dans le Top 500 (24ème), mais rien à voir avec la musique !
Mais AiMOS, lui aussi conçu par IBM, est loin d’être un « petit » ordinateur. Récemment mis en service au Rensselaer Polytechnic Institute de New York, il s’est immédiatement classé 24ème de ce Top 500. Il s’agit en effet d’un supercalculateur à huit pétaflops – un dispositif capable d’exécuter huit quadrillions de calculs par seconde.
AiMOS est d’ailleurs de l’ordinateur le plus puissant possédé par une université privée, il s’appuie sur la même technologie Power Systems que Summit et Sierra. Son rôle, au sein de la prestigieuse université, est de concevoir des ordinateurs plus puissants et optimisés pour les charges de travail et de calcul qu’imposent le développement de l’intelligence artificielle.
« Rendre les systèmes d’IA mille fois plus efficaces au cours de la prochaine décennie »
« Notre objectif collectif est de rendre les systèmes d’IA mille fois plus efficaces au cours de la prochaine décennie », détaille ainsi John Kelly, le vice-président exécutif d’IBM. AiMOS aidera ainsi à mettre en place des puces et des systèmes de calcul, en fournissant « la modélisation, la simulation et le calcul nécessaires pour soutenir le développement de ce matériel ».
Le but est de développer des solution hardware capable de soutenir des logiciels d’IA toujours plus puissants et gourmands.