Fondée en 2019, la biotech Mnemo veut déployer son utilisation des cellules CAR-T pour soigner les cancers, en particulier les tumeurs solides et les cancers du sang. Elle vient pour cela de réaliser une levée de fonds de 75 millions d’euros menée par Sofinnova Partners.
La French Tech continue de se structurer, et de multiplier les levées de fonds d’importance, pour se doter de champions dans tous les domaines du high-tech. Elle se muscle notamment sur ses points faibles historiques, comme les jeunes pousses dédiées à la médecine ou la biologie.
Mnemo, la biotech qui veut reprogrammer les globules blancs pour attaquer les cellules cancéreuses
Mnemo est le parfait exemple de ce changement de cap. La biotech a été fondée en 2019 par un chercheur français de l’Institut Curie, le Dr Sebastian Amigorena, aux cotés de son compatriote le Dr Michel Sadelain, qu’il convainc de revenir des Etats-Unis (où il travaillait au Mémorial Sloan Kettering), et de l’actuel CEO Alain Maiore.
La jeune pousse développe des technologies s’appuyant sur l’épigénique, afin de mettre au point des thérapies pour les cancers, via l’approche des cellules CAR-T, qui permet de reprogrammer les globules blancs pour qu’ils puissent identifier et détruire les cellules malignes.
L’ensemble de ces thérapies cellulaires, notamment en oncologie, déployées sur la plateforme EnfiniT, vise particulièrement les tumeurs solides et les cancers du sang, « en dépassant les limites actuelles des cellules CAR-T ».
Une levée de fonds de 75 millions d’euros pour soigner les cancers solides et les cancers du sang
Pour mettre au point ces thérapies, promises à un bel avenir, Mnemo vient d’annoncer une levée de fonds de 75 millions d’euros, menée par Sofinnova et Bpifrance, auprès de plusieurs investisseurs de premier plan, dont Sofinnova Partners, le new-yorkais Casdin Capital, Redmile et Emerson Collective.
« Grâce au soutien de nos investisseurs de premier plan et à la forte expérience de notre équipe, nous avons levé la plus importante série A jamais réalisée en France dans le secteur des biotechs pour développer des thérapies cellulaires puissantes ayant la capacité d’apporter des solutions uniques pour les patients atteints de cancers solides et de cancers du sang », a commenté Alain Maiore.