Durant l’événement France is IA, Cédric O, le secrétaire d’Etat au numérique, et Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, ont présenté un plan d’investissement gouvernemental de 2 milliards d’euros, destiné à la formation et au recrutement de spécialistes en intelligence artificielle (IA).
En mars 2018, le président français Emmanuel Macron a affirmé son ambition de faire de la France « un leader mondial de l’intelligence artificielle« . Après une première enveloppe de 1,5 milliards d’euros, un nouveau plan doté de 2 milliards d’euros, et centré sur la formation et le recrutement, a été présenté par Cédric O, le secrétaire d’Etat en charge de la transition numérique et des communications électroniques, et Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, durant l’événement France is IA.
La France pourrait manquer de 160 000 profils spécialisés en IA en 2025
Sur cette sommes 1,5 milliards proviendront de financement public (dont près de la moitié du plan France 2030), et 560 000 de co-financement privé. La formation représentera plus de la moitié de l’investissement, le soutien à l’innovation et économiques 40%. Le reste ira à la recherche scientifique.
Ce plan entend répondre à la pénurie de profils spécialisés en IA en France, qui pourrait atteindre 160 000 personnes en 2025. Le gouvernement a décidé d’agir sur deux fronts : celui de la « formation d’excellence », pour doter le pays d’un enseignement à haute valeur ajoutée reconnu au niveau mondial, pour former des chefs d’unité IA ; et celui de la « massification de l’offre nationale de formation en IA ».
« L’excellence » et « la massification » : deux boussoles de la formation de nouveaux talents en IA
Pour répondre à ce second objectif, le gouvernement veut financer la formation d’au moins 2 000 étudiants en 1er cycle (DUT/licence/licence pro), 1 500 étudiants en master et 200 thèses supplémentaires par an. Le plan est complété par la création d’un portail national sur les formations en IA.
Le gouvernement souhaite également soutenir la recherche en IA, notamment sur « l’IA embarquée », « l’IA frugale« , « l’IA décentralisée » et « l’IA de confiance« , et favoriser l’émergence de deeptechs françaises.