Ce 1er février, le service de taxis autonomes de Cruise, filiale de General Motors, a été inauguré à San Francisco, et transporte désormais des passagers sans opérateur de contrôle. Ce début d’activité a permis de débloquer automatiquement le second volet d’une levée de fonds initiée auprès de SoftBank en 2018, d’un montant de 1,35 milliards de dollars.
En 2018, Cruise, la filiale de General Motors dédiée aux véhicules autonomes, lève 900 millions de dollars auprès de SoftBank. Ce tour de table contenait une clause, prévoyant le versement de 1,35 milliards de dollars supplémentaires dès que le service de Cruise serait prêt pour un déploiement commercial.
Cruise inaugure son service de robots-taxis autonomes à San Francisco
Or, Cruise a officiellement lancé au grand public son service de robots-taxis à San Francisco, ce 1er février 2022, débloquant de fait la levée de fonds de 1,35 milliards de dollars de SoftBank. Après plusieurs mois de test de trajets dans San Francisco sans opérateur de sécurité, la jeune pousse estime son service suffisamment fiable pour le proposer à tout à chacun.
Le service est pour l’heure gratuit, accessible via une application, et disponible uniquement entre 22h et 6h du matin : « Nous commençons avec un petit nombre d’utilisateurs et nous augmenterons au fur et à mesure que nous aurons plus de voitures disponibles », explique Kyle Vogt, cofondateur, CEO et CTO de Cruise.
Des courses gratuites… pour l’instant !
Pour l’heure, Cruise ne dispose pas des autorisations légales pour facturer son service, mais l’évolution naturelle de ces robots-taxis est de devenir payants, une fois qu’ils se seront imposés dans le paysage de San Francisco.
La levée de fonds auprès de SoftBank prend alors tout son sens : « Cet apport financier supplémentaire nous aidera à élargir nos équipes de classe mondiale et déployer rapidement cette technologie à travers San Francisco et auprès d’autres communautés », précise Kyle Vogt.
Cruise devient le second opérateur de véhicules autonomes à proposer un service de robots-taxis au grand public, après Waymo, qui s’est lancé à Phoenix dès 2019, mais peine depuis à répliquer ce modèle dans une autre ville américaine.