Refuser les cookies sur YouTube et Google sera (enfin) plus simple

Refuser les cookies sur YouTube et Google sera (enfin) plus simple
Réglementaire

Ce 21 avril 2022, Google a annoncé une modification de sa bannière de consentement aux cookies sur YouTube et Google en Europe : le refus des cookies y sera désormais aussi simple que leur acceptation. Cette décision fait suite à une amende de 150 millions d’euros infligé au géant du net par la CNIL.

Google et les cookies, épisode 2 354. Alors que le géant du net continue de chercher, avec acharnement, une solution robuste, conforme au RGPD et rentable pour remplacer les cookies tiers sur Chrome (que Google abandonnera en 2022, ou plutôt début 2023, ou plutôt courant 2023, ou plutôt… dès qu’une alternative existera…), Google fait enfin évoluer ses pratiques sur le consentement aux cookies dans l’Union Européenne.

La CNIL sanctionne Google d’une amende de 150 millions d’euros pour non-respect des règles européennes

En janvier 2022, la CNIL avait en effet infligé une amende de 150 millions d’euros à Google pour violation des lois européennes sur le sujet. La commission avait en effet constaté que, sur google.fr comme sur youtube.fr, le bouton « Accepter » était bien visible, dès la première page de la demande de consentement. En revanche, refuser les cookies imposait plusieurs clics, à travers plusieurs fenêtres.

Or, ce fonctionnement revient à « décourager les utilisateurs de refuser les cookies et les inciter à privilégier la facilité du bouton ‘j’accepte' », pointait la CNIL, qui a donc jugé que Google ne respectait pas les lois européennes en la matière.

Maintenant, refuser les cookies sur YouTube et Google est aussi simple que les accepter

C’est donc en réaction à cette condamnation (et pour en éviter une plus lourde) que Google a annoncé, via un billet de blog ce 21 avril 2022, que, désormais, la bannière de consentement proposera un bouton « Refuser » dès la première page, d’une taille équivalente au bouton « Accepter ».

La mesure est déjà effective en France, pays où le géant du net a été condamné. Elle va, par le suite, s’étendre à l’ensemble des territoires où ces lois s’appliquent, soit l’Espace Economique Européen, le Royaume-Uni et la Suisse.

Pour le reste du monde, il faudra en revanche attendre que des lois équivalentes au RGPD y soient adoptées…