La start-up française Gymlib, qui propose des abonnements de sport sans engagement pour les salariés d’une entreprise, annonce son rachat par son concurrent allemand eGym. Les nouveau groupe revendique 1,5 millions de bénéficiaires.
Lancée en 2013, la sportech parisienne Gymlib, à l’origine un moteur de recherche des salles de sport, s’est spécialisée dans les abonnements sans engagement donnant accès à des infrastructures sportives pour les salariés d’une entreprise. L’offre est cofinancé par l’entreprise et les salariés bénéficiaires, sur le modèle des titres-restaurants.
Gymlib, et ses abonnements de sport pour les entreprise, passent dans le giron d’eGym
Ce business de niche a permis à la jeune pousse française de revendiquer 600 entreprises partenaires, en France, en Belgique et au Luxembourg, pour un total de 300 000 bénéficiaires. Mais la start-up semblait avoir atteint les limites du marché français, mais n’avait pas les reins assez solide pour se lancer en solo à l’international, surtout face à des concurrents au portefeuille client autrement plus fourni.
Dès lors, l’option la plus raisonnable semblait un rachat par l’un de ses concurrents. Ce 26 avril 2022, Gymlib a ainsi révélé qu’elle passait dans le giron de l’allemand eGym, pour un montant tenu secret, via un mix de cash et d’échanges de titres.
« Pour continuer à développer Gymlib, il nous est apparu logique de fusionner avec un autre acteur« , détaille Sébastien Bequart, cofondateur de la jeune pousse française, à nos collègues des Echos.
Vers des synergies entre les deux entités
eGym dispose en effet d’une surface de clients bien plus large que Gymlib, avec 3 600 entreprises et 5 500 structures sportives partenaires, en Allemagne et en Autriche, pour 1,2 millions d’utilisateurs. La nouvelle entité atteindra donc les 1,5 millions d’utilisateurs.
Sébastien Bequart précise que « des synergies seront développées entre les deux entités« , sans rentrer davantage dans les détails. En revanche, eGym n’a pas encore décidé si les deux marques vont fusionner en une seule (ce qui impliquerait la disparition de la dénomination Gymlib), ou si les deux start-up garderont leur identité dans leur territoire d’origine.