Une étude portant sur les principaux films sélectionnés aux Oscars montre que leur visionnage en streaming illégal n’est pas sans risque : la plupart contiennent de nombreuses malwares. Sans surprise, les deux plus gros blockbusters de la sélection (Avatar 2 et Top Gun Maverick) figurent sur le podium des films dont le visionnage est le plus risqué.
Le piratage de contenus audiovisuels expose à des virus et malwares : ce n’est ni un scoop, ni une nouveauté, mais une étude récente de NordVPN s’est penché sur les menaces présentes sur les sites de streaming illégal diffusant les principaux films sélectionnés aux Oscars 2023.
16 malwares repérés sur les 10 liens les plus populaires de streaming illégal pour Avatar 2
Les chercheurs ont analysé les dix liens les plus populaires pour chacun des films de la sélection. Et ils les ont classé en fonction de nombres de menaces détectées.
Sans aucune surprise, Avatar 2 : La voie de l’eau s’avère être le visionnage le plus risqué, avec pas moins de 16 menaces détectées sur les 10 liens. Cela signifie qu’en moyenne un site de streaming diffusant le film expose à 1,6 malwares. Dit autrement : vous avez beaucoup plus de chances d’être perdant que gagnant en prenant ce risque !
Il en va de même pour The Banshees d’Inisherin, la comédie noire avec Colin Farrell et Brendan Gleeson, avec une moyenne de 1,25 malwares par lien. Top Gun : Maverick clôt le podium avec 0,8 malwares par lien.
Ne pas se mettre en danger
Et si les autres films présentent un peu moins de risques, l’annonce de leurs nominations a fait exploser leur nombre de visionnages illégitimes, et fait bondir le nombre de menaces qu’il recelait.
La situation est, bien entendu, encore pire pour le grand vainqueur de la cérémonie, le formidable Everything everywhere all at once (encore visible dans quelques cinémas en France…).
« Nous suggérons aux cinéphiles de ne pas mettre en danger leurs données en étant patients et en profitant dès maintenant de ces films en toute sécurité et légalité quand c’est déjà possible (sur les plateformes de streaming) », a conseillé Adrianus Warmenhoven, conseiller en cybersécurité chez NordVPN, et auteur de l’étude.