Le gouvernement a dévoilé un nouveau mécanisme de soutien aux start-up de l’écosystème français : « Je choisis la French Tech ». Son but est d’augmenter les ventes de biens et services des jeunes pousses françaises, via la commande publique et privée, un cadre réglementaire simplifié et des campagnes de communication.
De nombreuses start-up françaises, pourtant prometteuses et bien financées, se cassent les dents sur le passage à la commercialisation de leurs biens et services. Cette étape cruciale restait le point aveugle du soutien gouvernemental à la French Tech. Mais cela va changer.
« Je choisis la French Tech », un vaste plan pour booster les ventes des start-up françaises
Le ministère délégué chargé de la Transition numérique Jean-Noël Barrot a donc dévoilé, en juin 2023, un nouveau plan, baptisé « Je choisis la French Tech ». Objectif : doubler le recours aux start-up par les acheteurs publics et privés d’ici 2027.
De coté de la commande publique, les leviers semblent assez simples à activer. La Direction des Achats de l’État va ainsi doubler sa commande à destination des PME innovantes de 2,4% à 4% d’ici 2027. Le total atteindra à cette date 1 milliard d’euros. En parallèle, un fonds de 6 millions d’euros sera destiné aux achats de moins de 100 000 euros, pour soutenir aussi les petites structures.
La Mission French Tech va contacter tous les ministères pour leur proposer des offres de start-up pertinentes, et de nombreux acteurs publics vont rencontrer des start-up d’ici la fin de l’année.
Convaincre le secteur privé, par de la communication et des simplifications réglementaires
Du coté du secteur privé, la bascule sera sûrement plus difficile. Seules 6 % des entreprises françaises se fournissent actuellement auprès de start-up. Le gouvernement veut mettre en place des partenariats et des systèmes d’engagement d’achat pour booster les achats des jeunes pousses hexagonales.
Parallèlement, un vaste plan de communication visera à valoriser les solutions offertes par la French Tech et les entreprises privées choisissant de s’associer à elle. Un nouveau cadre réglementaire devrait enfin simplifier les contrats passés avec des start-up et lever quelques blocages légaux qui freinent ce type d’achat.