Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, les cyberattaques d’origine russe ont explosé en nombre et en intensité. Celles-ci visent un large éventail de cibles, des institutions gouvernementales aux entreprises privées, en passant par les hôpitaux et les infrastructures critiques.
Des acteurs étatiques et privés
Derrière ces attaques, on retrouve à la fois des acteurs étatiques russes, tels que le groupe APT29 (alias Turla, Uroboros ou Snake), et des groupes de hackers pro-russes, comme Killnet et Conti. Ces groupes ont des motivations diverses : espionnage industriel, sabotage, désinformation, ou simple volonté de nuire.
Des impacts importants
Les conséquences des cyberattaques russes peuvent être graves. Elles entraînent en effet des perturbations importantes des services essentiels, des vols de données sensibles, et même des dommages physiques. En mars 2023, une cyberattaque a ainsi provoqué la coupure d’électricité dans plusieurs régions d’Ukraine.
L’Europe se mobilise
Face à cette menace croissante, l’Europe a pris des mesures pour renforcer sa cybersécurité. En novembre 2022, l’Union européenne a adopté un nouveau règlement sur la cybersécurité, qui vise à harmoniser les règles en matière de sécurité informatique dans les États membres.
En France, le gouvernement a également annoncé un plan de 1 milliard d’euros pour renforcer la cybersécurité des entreprises et des administrations.
La nécessité d’une vigilance accrue
Malgré ces efforts, les cyberattaques restent une menace sérieuse. Il est important que les entreprises et les particuliers prennent des mesures pour se protéger, en mettant à jour régulièrement leurs logiciels, en utilisant des mots de passe forts et en étant vigilants face aux emails et sites web suspects.