Impression 3D : BASF muscle son offre en s’offrant le français Sculpteo

Impression 3D : BASF muscle son offre en s’offrant le français Sculpteo
Innovation

Le géant allemande de la chimie, BASF, ajoute une corde majeure à son axe de développant industriel, en se portant acquéreur du spécialiste français de l’impression 3D, Sculpteo. Si le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, il permet à BASF de se positionner clairement face à son concurrent Arkema.

Les spécialistes de la chimie industrielle ne veulent pas louper le coche de l’impression 3D. En la matière, les équipes du géant français Arkema semblent avoir un coup d’avance : le groupe a inauguré son centre mondial d’excellence de l’impression 3D, à Serquigny, en Normandie, le 21 novembre 2019.

Impression 3D : annonces choc pour Arkema et BASF

Soit deux jours après l’annonce choc du rachat de Sculpteo, pépite française de l’impression 3D, par son concurrent allemand BASF, qui ne veut clairement pas se laisser distancer.

Fondée en 2009, Sculpteo a développé des solutions en ligne, tant à destination des professionnels que des particuliers, applicables à des domaines variés, du médical à la mécanique, en passant par l’architecture, la bijouterie ou la mécanique.

Avec cet achat, dont le montant n’a pas été dévoilé et qui sera effectif d’ici quelques semaines, BASF souhaite « établir progressivement la fabrication additive en tant que technologie de production industrielle en série », selon un communiqué publié par le groupe.

Avec le rachat de Sculpteo, BASF facilite l’industrialisation de l’impression 3D

Sculpteo a en effet développé un logiciel de gestion de flottes d’imprimantes 3D, qui permet d’optimiser le fonctionnement des centres de production. Cette solution est idéale pour offrir un changement d’échelle aux ateliers d’impression 3D, puisque le logiciel permet de gérer toutes les tâches exigées d’un parc d’imprimantes 3D, de la prise de commande à l’expédition « en passant par toutes les étapes de travail sur les pièces et de préparation des impressions ».

Sculpteo va partager ses brevets et son expertise avec les équipes de BASF, mais va conserver une indépendance opérationnelle. Pour la société française, ce mariage avec le géant allemand lui permet de lever un des derniers freins à son développement, l’accès à des matériaux haute performance, orientés vers la production.