Fondée voici 7 mois, la fintech parisienne Hero annonce une levée de fonds de 12,4 millions d’euros, dont 5 millions sous forme de prêt. Elle commercialise une plateforme de paiement B2B à destination des PME.
L’écosystème des start-up françaises accorde une place de plus en plus importantes aux solutions dédiées aux PME, peu adaptées à la plupart des plateformes et logiciels pensés pour les grands groupes.
La fintech Hero commercialise une « plateforme de paiement simple, intégrant des solutions de financement à court terme »
C’est dans cette optique que Roland Jais Nielsen, fondateur de la start-up Bling (micro-crédit), a créé à Paris, voici 7 mois, la fintech Hero. Il avait en effet identifié un clair besoin d’une « plateforme de paiement simple, intégrant des solutions de financement à court terme, destinée aux entreprises de commerce B2B en forte croissance ».
La plateforme d’Hero gère ainsi aussi bien le procure-to-pay pour les clients et l’ordrer-to-cach pour les fournisseurs. Elle s’adresse aux PME, qui peuvent utiliser Hero pour payer et recevoir des paiements – au comptant, en différé, en plusieurs fois, et par carte bancaire, prélèvement et virement.
Si le client choisit le paiement en plusieurs fois, Hero avance les fonds, paye le fournisseur, et prélève une commission entre 1 et 4 %. Cette offre s’apparente à une sorte de micro-crédit ou d’avance de trésorerie, qui peut soulager une entreprise en attente d’un paiement. Elle expose, en contrepartie, Hero à d’éventuelle cessation de paiement ou liquidation, qui pourrait mettre à mal les finances de la fintech.
Un tour de table de 12,4 millions d’euros pour faire son trou dans le marché français du paiement B2B
Hero peut se targuer de disposer d’un pool de 200 clients, dont Papier Tigre, Kymono ou CHR-Avenue. Pour s’imposer dans le marché français du B2B et faire face à la concurrence d’acteurs un peu plus établis comme Libeo ou Defato, Hero vient d’annoncer une levée de fonds en série A de 12,4 millions d’euros, dont 5 millions de prêt auprès d’Avellinia Capital.
Le tour de table a été mené par Paua Ventures et Embedded/capital, aux côtés de Rapyd Ventures et de plusieurs business angels, comme Guillaume Princen (Stripe), Peter O’higgins (Revolut) et Josef Bovet (Tiller).