Dans le cadre de la mission French Tech, 20 start-up de rupture ont été sélectionnées pour intégrer le programme DeepNum20, qui leur accordera un accompagnement d’un an (sans soutien financier). Ces jeunes pousses évoluent dans la cybersécurité, le cloud, l’intelligence artificielle, la robotique ou encore la 5G.
Ce 27 octobre 2022, la Mission French Tech a dévoilé les 20 lauréats de son programme DeepNum20, destinés aux start-up françaises travaillant sur des technologies de rupture, comme l’IA, le cloud, la cybersécurité, la robotique ou la 5G. DeepNum20 prend place aux cotés des programmes Green20 et Agri20, centré sur la transition écologique et l’agriculture.
Un accompagnement d’un an pour les lauréats du programme DeepNum20 de la French Tech
Si les programmes French Tech 120 et Next40 rassemblent « des start-up avec des modèles économiques confirmés, sélectionnées principalement sur des critères de performance économique », ces trois programmes « s’attachent à sélectionner des start-up plus jeunes portants des projets disruptifs à forte composante technologique », selon Louis Fleuret, directeur adjoint de la Mission French Tech.
DeepNum20 ne propose aucune dotation financière, mais un accompagnement d’un an. Il prend la forme de la mise à disposition d’un « start-up manager » de la Mission French Tech, chargé d’identifier leurs besoins et de proposer les opportunités d’aides, ainsi qu’un accès au réseau des correspondants French Tech, présents dans une soixantaine d’administrations et services publics.
Beaucoup d’IA, mais aussi un robot nettoyeur des mers…
Les jeunes pousses seront également associées à certaines actions de diplomatie économique et à des actions de visibilité. Parmi les 20 start-up choisies, on retrouve beaucoup de spécialistes de l’IA ou de l’apprentissage automatique (6), des projets liés à l’informatique quantique (3), à la cybersécurité (3), au spatial (3).
Des projets plus originaux se distingue, comme la messagerie ultra-sécurisée Olvid, Iadys et son robot nettoyeur des mers Jellyfishbot, ou Qarnot Computing, qui veut utiliser la chaleur fatale des serveurs informatiques pour chauffer les bâtiments.