Les annonces de licenciements massifs continuent de se multiplier dans les entreprises de la tech, poursuivant un automne sanglant pour les salariés. Avec plusieurs milliers de salariés renvoyés, Meta va ajouter sa pierre à l’édifice, après Twitter (départ de 50 % des salariés), Stripe, Lyft, Seagate et des dizaines d’autres…
Une sérieuse gueule de bois : voilà ce qu’Halloween apporte au secteur de la tech, en particulier pour ses salariés. Après les embauches massives au temps du Covid, en 2020 et 2021, viennent les licenciements, tout aussi massifs, face à la crise économique, et qui touchent de plein fouet les entreprises technologiques.
Charrettes massives pour Meta et Twitter
Cette semaine, c’est Meta qui devrait annoncer un plan de licenciements de plusieurs milliers de personnes, sur les 87 000 employés de la firme (dont la moitié a été embauchée au cours des trois dernières années).
La semaine dernière, Twitter a mis en route sa propre charrette, via des envois de mails aux salariés que le nouveau boss, Elon Musk, n’invite pas à poursuivre l’aventure sous sa direction. La moitié des 7 500 employés du réseau social pourrait ainsi faire leurs cartons.
La tech mondiale croule sous les licenciements
Stripe, la fintech de paiement, va quant à elle se séparer de 14 % de ses salariés, soit plus de mille personnes. L’entreprise de VTC Lyft va mettre dehors 700 personnes, 13 % de ses effectifs. Le numéro 1 mondial de la fabrication de disques durs, Seagate, va congédier 8 % de ses employés dans le monde, soit plus de 3 000 personnes.
Autres annonces de licenciements récentes, en vrac :
- Opendoor, 550 employés (18 % de ses effectifs) ;
- Chime, 120 personnes (12%) ;
- Chargebbee, 140 personnes (10%) ;
- Upstart, 140 personnes (7%) ;
- Galaxy Digital, 15 à 20 % de ses effectifs ;
- Dapper Labs, 22 % de ses effectifs ;
- Kry (connu en France sous le nom de Livi), 300 personnes (10%) ;
- Pleo, 150 personnes (15 %) ;
- Smava, 100 personnes ;
Certes, les nouvelles technologies sont habituées de ces crises de croissance et de ces phases de licenciements massifs. Reste qu’à l’heure où la récession menace aux États-Unis et Europe, ces signaux ne rendent pas optimistes à court terme…